L’ aloe vera (Aloe barbadensis) est une plante succulente à feuilles persistantes originaire de la péninsule arabique du sud-ouest (1) qui a été largement cultivée dans les climats tropicaux à travers le monde. L’aloe vera a été retrouvée gravée dans les pierres égyptiennes de 6000 ans comme la "plante de l'immortalité". (2) Dans les années 1930, l'application topique de gel d'aloès a été reconnue comme bénéfique dans le traitement de la dermatite de rayonnement (3) et depuis lors l'utilisation de son jus de feuilles dans le domaine de la cosmétologie. (4)
L'aloe vera peut pénétrer profondément dans les couches dermiques, donc être capable de délivrer efficacement ses constituants actifs tels que les minéraux, les vitamines, les sucres et les enzymes. (5) L'action du gel d'aloès comme hydratant est donc un concept populaire (6), car il pénètre dans la couche de fluide et remplace la couche de graisse. (7)
En raison de ces propriétés, l’aloe est utilisé comme ingrédient clé dans diverses préparations dermatologiques et cosmétiques. Les premières expériences liées au traitement des brûlures cutanées à l'aloe vera remontent aux années 1930 (8), lorsque Dr. Crewe a présenté dans le ‘Journal of Medicine’ l'application d'aloe comme traitement de plusieurs affections dermatologiques telles que l'eczéma, les coups de soleil, les brûlures thermiques, les échaudures, les ulcères chroniques (9). Depuis lors, le processus est devenu de plus en plus précis: à partir des années 1980-90, l'approche de l'analyse des effets curatifs du gel a permis d'identifier la présence de plusieurs agents actifs.
L’ aloe vera est capable de pénétrer le tissu, de soulager la douleur, de réduire ou de retarder la réponse inflammatoire, d'augmenter l'apport sanguin et d'accélérer le temps de récupération pour les brûlures du premier et du second degré. (11) L’ aloe vera, par conséquent, améliore la cicatrisation supérieure et inhibe l'inflammation (12). L'application d'un hydratant contenant de l'aloès en cas de coup de soleil est recommandé par l'’American Academy of Dermatology (AAD)’. (13)